MAX

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Un amour de singette 
La jungle de Krakraproute 13/10/3600


Je suis content de t'envoyer cette lettre, j’espère qu'on se verra bientôt, je vais te raconter mon histoire : je me suis échappé du zoo de la 13° rue, je voulais la liberté pour te retrouver. Je me demande où tu es, je me languis de te voir.

Au zoo je ne me sentais pas très bien. Les gardiens ne me donnaient pas assez à manger, j’ai des copains qui m’embêtent, me taquinent. Puis j’ai cassé la jambe de Manu l’épicier et il a appelé la police, je me suis caché dans la forêt, j’ai mangé, j'ai rencontré des ours et j’ai mangé des champignons 

1000 bisous

koko (Maxime)

La chambre

Sur mon lit je vois un tapis puis mes jouets et les meubles. Plus loin à droite, ma télé, le jardin. Les petites perruches. Le chien, puis le chien du voisin ! Et puis un ardre où chantent les oiseaux. Au loin un avion passe suivi de plusieurs grands aigles marron. (Maxime)


Le petit homme dans la nuit 
Il était une fois , un fantôme qui faisait peur aux villageois. Ils tiraient des flèches sur le fantôme. Un chevalier arriva au château.

Le châtelain et sa fille dirent au jeune homme :
- Un fantôme passe toutes les nuits.
Le chevalier eut un coup de foudre pour la fille du châtelain. Notre cavalier se mit en route vers la forêt.
Sur la route le brave homme rencontra une mamie. Le chevalier eut de la peine pour la dame...

Connaître

Il y a des mots qui font connaître

Et ce sont des mots d’étoiles

Le mot planète le mot

Trou noir et le mot vent

Le mot espace et le mot infini

Et certains noms de vide et certains noms de néant

Le mot évolution et le mot technologie

Et certains noms de natures de fin fonds

Et certains noms de noir et de galaxie.

(Maxime)

Paul Eluard


  Paul Eluard, de son vrai nom Eugène Grindel.
    Né en 1895 à Saint-Denis , dans un milieu modeste. Bourse, études supérieures, interrompues par séjour en sanatorium (=tuberculose).
    Rencontre avec Gala. Il l'épouse en 1917, se sépare d'elle en 1929. Vie affective marquée par rencontre avec Nusch > nombreux poèmes lyriques. Publie ses premiers poèmes à 18 ans, avant de participer au début du surréalisme. Passage manifesté dans ses premiers recueils : Capitale de la douleur, en 1926; L'amour, la poésie en 1929.
    Malentendus avec André Breton : s'éloigne du surréalisme, mais garde goût du concept abstrait. Se rapproche des communistes dans sa lutte contre le fascisme. Adhère au parti et participe à la résistance. > Poésie prend une dimension plus politique. Sous l'occupation il a écrit les recueils : Livres ouverts (1940) , il s'oppose au nazisme de façon discrète. Poésie et vérité (1942), il s'oppose de façon plus virulente.
Au rendez-vous allemand, 1944.
    Après la guerre, il aura jusqu'à sa mort en 1952 une activité militante. Ses derniers textes sont une réflexion sur la création poétique.

 
 

Le 15 décembre 1941, pendant l'occupation allemande, 75 otages juifs et/ou communistes sont fusillés au mont Valérien, un ancien fort à l'ouest de Paris. Le même jour, 25 autres otages sont fusillés en province.

Parmi les victimes du mont Valérien figure Gabriel Péri (39 ans), ancien député communiste et journaliste à L'Humanité, l'organe officiel du Parti communiste français (PCF).

Gabriel Péri, communiste en dissidence

Spécialiste de la politique internationale dans le quotidien communiste, Gabriel Péri a très tôt dénoncé le péril nazi... Mais cela n'a pas empêché Staline de conclure avec Hitler un pacte de non-agression le 23 août 1939. Ce pacte a rendu le PCF supect de de collusion avec l'ennemi et lui a valu d'être interdit par le gouvernement français le 26 septembre 1939, après la déclaration de guerre de la France à l'Allemagne. La parution de L'Humanité a été elle-même suspendue.

Le secrétaire général du parti, Maurice Thorez, se réfugie à Moscou pour n'avoir pas à combattre dans les rangs de l'armée française. Jacques Duclos dirige le Parti communiste clandestin en son absence. Le 14 juin 1940, peu après l'entrée des Allemands à Paris, il demande à la Propagandastaffel l'autorisation de reparaître.

Gabriel Péri proteste contre cette compromission du Parti avec l'occupant ce qui lui vaut d'être écarté de la rédaction. Finalement, trahi par les siens , il est arrêté le 18 mai 1941 par la police française. À cette date, le vent est en train de tourner. Hitler multiplie les menaces contre la «patrie du socialisme réel», l'Union soviétique du camarade Staline. Les communistes français se préparent à entrer en résistance, donnant raison mais un peu tard à Gabriel Péri.

Livré aux Allemands par Pierre Pucheu, ministre de l'Intérieur du gouvernement de Vichy, ce dernier apprend le 14 décembre qu'il va être exécuté comme otage. Il écrit dans sa dernière lettre : «Que mes compatriotes sachent que je vais mourir pour que vive la France..." 



 



Marie Madelaine Fourcade
 

Pendant la guerre son nom était Marie-Madeleine MERIC en 1939 elle avait 30 ans et était la mère de 2 enfants en bas age.

Née le 8 novembre 1909 à Marseille, Marie-Madeleine BRIDOU est élevée dans des institutions religieuses. En 1937, elle est secrétaire générale d’un groupe de publications dirigées par le commandant Georges LOUSTAUNAU-LACAU. C’est de ce saint-cyrien qu’elle recueille la charge du réseau Alliance dont elle fait, au service de l’Intelligence Service britannique, l’Arche de Noé, forte de trois mille agents dont quatre cent trente-huit mourront pour la France tels Alfred JASSAUD, le Bison de "L’Armée des ombres" qui avait dit : "La victoire, c’est le sacrifice". Issue de la grande bourgeoisie, l’ancienne responsable du périodique L’Ordre national s’aperçut vite que trop de ses anciennes relations rêvaient de "tâches de rénovation en commun" avec les occupants nazis. À Vichy, elle fut envahie par "une douleur pétrie d’humiliation et de rage impuissante".

Chef d’état-major clandestin de LOUSTANAU-LACAU qu’elle remplace après son arrestation, elle ne remet jamais en cause le principe d’une affiliation directe "aux Anglais qui seuls conduisaient la guerre", et ce n’est qu’en avril 1944 que le S. R. Alliance est intégré aux services spéciaux de la France combattante. Les femmes et les hommes d’Alliance veulent livrer un "combat sans idole", complémentaire de l’action nationale du général de GAULLE, mais ils sont plus dans la ligne du général GIRAUD qu’ils aident à quitter la France. Les questions de souveraineté nationale ne sont pas du ressort de ces techniciens du renseignement dont le premier chef avait soutenu que plus il y aurait de mouvements parallèles, plus la France libre serait forte. Lorsqu’elle devient gaulliste à part entière, M.-M. FOURCADE est amenée à regretter ces "barrières absurdes" et le tournoi entre Français "pour conquérir l’honneur d’être les plus forts face à l’adversité".
Le S.R. Alliance organise le quadrillage en secteurs de la zone non occupée pour recueillir des informations, faire tourner des courriers, organiser le passage d’hommes et de renseignements tant à travers la ligne de démarcation qu’à travers la frontière espagnole. Le cœur du réseau est la centrale de renseignements où s’analysent les données recueillies et se préparent les missions en fonction des demandes britanniques. Opérationnelle à Pau au début de 1941, elle fonctionne ensuite à Marseille puis à Toulouse avec un P.C., un point de chute, des points d’hébergement et de filtrage. Les six personnes du noyau de base de juin 1940 se retrouvent plus de cinquante dès la Noël de 1940. "Unis dans l’allégresse d’une confiance inébranlable", ils sont les recruteurs de près de trois mille agents. L’improvisation due à la défaite oblige à "n’utiliser que des volontaires, parfois plus turbulents qu’efficaces", mais la conception des noyaux – une source, une boîte aux lettres, un transmetteur, un radio pour les urgences - donne des résultats très positifs, même si les insuffisances du cloisonnement facilitent la répression.
À l’automne de 1941, le réseau de M.-M. FOURCADE, ce sont six émetteurs radio qui transmettent à Londres et l’esquisse d’une aérospatiale clandestine par avions lysanders.
Ce sont les agents de liaison qui sont chargés des services les plus ingrats : "des milliers de kilomètres par voie ferrée, des attentes interminables aux rendez-vous, des transports à vélo incessants de plis et de matériel compromettants".
Dévouement et sens de l’organisation donnent des résultats. Les renseignements s’ordonnent par secteurs : air, mer, terre-industries-résultats de bombardements-transports en cours d’opération-psychologique-politique. Les indications sur les U-Boot présents en Méditerranée, sur ceux des bases de Lorient et de Saint-Nazaire servent à la guerre anti-sous-marine conduite par les Alliés pour protéger les convois de l’Atlantique. D’autres renseignements facilitent l’interception des renforts italiens envoyés à Rommel, permettent la connaissance précise des travaux de l’organisation Todt pour le mur de l’Atlantique et la mise au point d’une carte renseignée détaillée pour la zone du débarquement en Normandie (elle faisait 17 mètres de longueur !). Tous les auteurs de cette carte tombent ensuite aux mains de la police allemande, Gibet dans le langage codé du réseau. Ils sont massacrés à la prison de Caen, le 7 juin 1944. Le premier des quatre cent trente-huit martyrs du réseau est Henri SCHAERRER, fusillé le 13 novembre 1941 pour avoir livré de précieux renseignements sur les sous-marins allemands. L’Abwehr, la Gestapo et la police française provoquent des hécatombes à l’automne 1943 : plus de trois cents arrestations paralysant cinq centres émetteurs. Le réseau paye un lourd tribut d’arrestations, de déportations, de morts.
Malgré la peur et le chagrin, l’Alliance – Arche de Noé dont tous les membres portaient des noms d’animaux – se resserre autour de Marie-Madeleine FOURCADE, alias Hérisson. Des opérations en lysanders et en sous-marins, des émissions de radio manifestent que le réseau continue. Après trente-deux mois de clandestinité, Hérisson connaît Londres, où elle s’irrite des "antagonismes criminellement puérils des services secrets" et perçoit que ses camarades ne sont que "la chair à canon du Renseignement". Soixante-quinze agents principaux, huit cents secondaires, dix-sept postes travaillent en juin 1944.
C’est une des raisons qui la fait revenir sur le terrain, en Provence, avant le débarquement d’août 1944 et qui l’incite à poursuivre des missions dans l’Est après la libération de Paris.


 

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