Lucie Aubrac est morte à 94 ans dans l'ombre et la sagesse. Elle a combattu, nous combattons comme elle. Sans elle notre pays ne serait pas là aujourd'hui. Toutes les femmes avec Lucie Aubrac ont résisté pour le droit de vote. Si tu n'étais pas là notre pays ne serait pas libre non plus dans l'ombre de la clandestinité, une autre voie s'est ouverte: celle de la     RESISTANCE. 

(Laure et Valentine)

« - Oh la ! Maître Cornille c'est moi Francet Mamai! Ouvre un peu ta porte qu'on discute, ordonna bruyamment le musicien.
- Non! Va-t'en de là ! s'exclama méchamment le grincheux.
- Mais je suis venu, pour de bonnes, bonnes raisons, bien honnêtes, affirma t'il.

Le garçon de Francet Mamai était tombé amoureux de la petite fille de maître Cornille. Francet alla voir le meunier.    « - Cornille c'est Francet ouvre-moi! exigea Mamai. - Ah! bon dieu que non, qu'est-ce que tu veux? cria le vieux.  - Nos enfants sont tombés amoureux, je viens de la part de mon fils qui demande la main de ta petite, s'exclama Mamai dans le trou de la serrure.
- Arrête de me dire ces bêtises, jamais elle se mariera avec ton idiot de ton fils, si tu as envie de le marier va aux filles de la minoterie! conseilla le vieux meunier     - Tu ne veux pas le bonheur de..…   - Sot que tu es ! le coupa le veil homme, retourne jouer à ta flûte et ne reviens plus jamais! injuria le grincheux avec un ton de roi malhonnête.
- Bon si tu le prends comme ça je m'en vais! décida le musicien.     

(Carla)

- Je m'en fiche ! hurla maître Cornille.  - Mais écoute-moi, c'est au sujet de l'aîné de mes garçons et de ta pichounette, expliqua le gentil homme.       
- File vite, commanda le fou.      - Je n'ai pas fini, Vivette et mon fils, ils s'aiment et ne crois-tu pas que…      - Retourne à ta flûte et arrête de m'enquiquiner, exigea maître Cornille. »   Et il ajouta fort malhonnêtement: « -Si tu es tant pressé de marier ton garçon tu peux bien aller chercher des filles à la minoterie.
-Tè, puisque tu es si désagréable retourne à tes sacs de farine, moi je m'en vais, siffla Francet Mamai. (Aurélien)