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L'OURS ET LE LION

Quand le monde était encore jeune et que les choses étaient autres, le lion et l'ours étaient grands amis.
En ce temps là, le lion n'avait pas de fourrure et l'ours n'était pas mieux loti.
Un beau jour, l'ours en eut assez de cette déplorable situation, il alla demander au lion : « Viens à mon aide lion, prend de la fourrure et colle la sur ma peau. » « Bien volontiers l'ours ! Mais en échange, tu m'en colleras toi aussi d'accord ? » dit le lion.
Le lion se mit aussitôt à l'œuvre et, en vérité, c'était du bel ouvrage.
Mais quand ce fut à son tour, l'ours ne fit pas très attention et mit beaucoup plus de fourrure qu'il ne fallait.
Depuis ce jour, si par malheur l'ours s'approche de la savane, sans pitié le lion le dévore.  (Carla et Dorian)

LE CHAT ET LA TORTUE

Quand le monde était encore jeune et que les choses étaient autres, le chat et la tortue étaient grands amis, et partageaient la même demeure.
En ce temps là, le chat avait des griffes très longues, c'est à peine s'il pouvait manger avec ses pattes et son amie n'était pas mieux lotie.
Un beau jour, le chat en a eu assez de cette déplorable situation. Il prit sa lime, alla trouver la tortue et lui dit : « Viens à mon aide tortue, lime moi les griffes que je puisse manger avec. » « Bien volontiers chat ! Mais ensuite, tu me limeras aussi les griffes. » dit la tortue. « Bien entendu » promit le chat.
La tortue se mit aussitôt à l'œuvre et tailla à son ami des griffes qui lui permettait de manger très bien. Il fit bien attention et s'appliqua. En vérité c'était du bel ouvrage, et le chat fut très satisfait.

Mais quand ce fut à son tour, il ne fit pas très attention et tailla à son ami des dents pointues.
L'orque était furieuse: « Regarde-moi ça ! Mais qu'as-tu donc fait ?Je ne vais plus oser me montrer ! Tout le monde va se moquer de moi ! Je ne pourrais supporter ce ridicule. J'aime mieux me cacher dans la mer. Mais jamais je ne te pardonnerai. Je te préviens, si tu t'approches de la mer je te dévorerai. »
Depuis ce jour, l'orque eu les dents pointues et vit au fond de la mer. Si par mégarde le dauphin s'aventure de ce côté, l'orque l'attrape et le dévore sans merci.  (Farah et Paul)

LE REQUIN ET L'ORQUE

Quand le monde était encore jeune et que les choses étaient autres, le requin et l'orque étaient grands amis, et partageaient leur territoire en mer Méditerranée.
En ce temps là, le requin avait la nageoire dorsale très grande, il ne pouvait pas nager vite et se cognait pour attraper ses proies ; et son ami n'était pas mieux loti.
Un beau jour, l'orque en a eu assez de cette déplorable situation, alors elle alla trouver le requin avec la scie à la main et lui dit : « Viens à mon aide j'ai la nageoire trop grande, je me cogne tout le temps. » Le requin dit: « moi aussi, c'est une super idée. Bon je le fais sur toi et après tu le fais sur moi.» « Bien entendu » dit l'orque.
Aussitôt le requin se mit à l'œuvre, c'était du bel ouvrage, et l'orque fut très satisfaite.
Mais quand ce fut à son tour, l'orque coupa la nageoire trop courte. Le requin était furieux et dit « Regarde ce que tu m'as fait ? Tout le monde se moquera de moi ! Je te préviens, si tu t'approches de mon territoire, je te tirerai et te mangerai. »

(Manon et Alexandre)

Mais quand ce fut à son tour, il ne fit pas très attention et fendit les griffes à son amie de si belle manière qu'il ne fut pas loin de lui fendre en deux.
La tortue était furieuse: «Regarde-moi ça ! Mais qu'as-tu donc fait? Je ne vais plus oser me montrer ! Tout le monde va se moquer de moi ! Je ne pourrais supporter ce ridicule. J'aime mieux me cacher dans ma carapace. Mais je ne te pardonnerai jamais. Si jamais tu t'approches de chez moi je te grifferai.
Depuis ce jour, le chat et la tortue ne se parlent plus.

(Valentine et Coline)
L'ORQUE ET LE DAUPHIN

Quand le monde était encore jeune et que les choses étaient autres, l'orque et le dauphin étaient grands amis, et partageaient la même demeure dans la mer.
En ce temps là, l'orque avait les dents carrées, c'est à peine s'il pouvait manger et boire. Quant à mordre, il n'en était pas question ; et son ami n'était pas beaucoup mieux loti.
Un beau jour, le dauphin en a eu assez de cette déplorable situation. Il prit sa lime et alla trouver l'orque. Il lui dit : « Viens à mon aide orque, lime moi un peu les dents que je puisse mordre convenablement. » L'orque trouva l'idée fort bonne. « Bien volontiers dauphin ! Mais ensuite, tu me limeras aussi les dents. » ; « Bien entendu » promit le dauphin.
L'orque se mit à l'œuvre et lima à son ami des dents qui lui permettaient de manger très bien. Il s'appliqua et son ami fut très satisfait.